Prorogation de l’Accord International sur le Cacao jusque 2024, et de bons progrès dans sa révision
Abidjan, le 9 juillet 2021. Le Conseil International du Cacao, lors de sa session spéciale tenue du 6 au 8 juillet 2021, a prorogé la durée du 7ème Accord International sur le Cacao de 2 années, jusqu’au 30 septembre 2024. Cet Accord, entré en vigueur en 2012, avait une durée initiale de 10 ans, et aurait expiré le 30 septembre 2022, sans cette prorogation du Conseil.
Le 7ème Accord International sur le Cacao, maintenant dans sa neuvième année, a permis aux pays exportateurs et importateurs de cacao, ainsi qu’à de nombreuses autres parties prenantes, de coopérer au niveau international, dans le but d’atteindre une économie mondiale durable du cacao. Cette décision de proroger l’Accord démontre l’engagement résolu des 51 membres de l’Organisation Internationale du Cacao de continuer à travailler au renforcement de l’économie cacaoyère mondiale et à soutenir son développement durable.
Le Conseil International du Cacao a chargé son Président, l’Ambassadeur Aly Touré de Côte d’Ivoire, de transmettre la décision de prorogation du 7ème Accord International sur le Cacao au Secrétaire général des Nations Unies qui fait office de dépositaire de l’Accord.
Cette session du Conseil International du Cacao a également permis des progrès significatifs en vue d’atteindre un consensus sur les recommandations relatives à la révision de l’Accord International sur le Cacao. Le Conseil s’est mis d’accord sur environ 95% des amendementsrecommandés de l’Accord. Le Conseil procédera à la révision des derniers amendements lors de sa prochaine session de septembre 2021.
Les amendements proposés apporteront plus de clarté et de simplification à de nombreux articles de l’Accord afin de renforcer l’impact de leur application et de leur mise en œuvre. En outre, les amendements proposés rendront l’Accord plus pertinent par rapport aux développements actuels dans l’économie cacaoyère mondiale, en concentrant ses objectifs et ses actions en vue de l’obtention de meilleurs revenus pour les cacaoculteurs.