ED(MEM) 1246 – Membership of the Consultative Board – English

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ED(MEM) 1246 – Membership of the Consultative Board – Russian

Abidjan, 31 May 2024 – The International Cocoa Organization today releases its revised forecasts for the 2023/24 cocoa year and revised estimates of world production, grindings and stocks of cocoa beans for the 2022/23 cocoa year. The data published in Issue No. 2 – Volume L – Cocoa year 2023/24 of the Quarterly Bulletin of Cocoa Statistics, reflect the most recent information available to the Secretariat as at the beginning of May 2024.

As the 2023/24 season progresses, it is certain the season will end in a higher deficit than previously expected. Much lower cocoa supplies from the leading producing countries have further extended the supply deficit.  Global production and grindings are projected to decline by -11.7% to 4.461 million tonnes and by -4.3% to 4.855 million tonnes.

Though at the start of the season, there was uncertainty regarding cocoa demand due to increasing cocoa prices, current available data reveal that cocoa grinding activities have so far been unrelenting in importing countries despite the record cocoa price rallies. However, grinding at origin which was earlier on viewed as an impetus to prop up demand, as producing countries engaged earnestly in value addition investments, has slowed down due to the lack of beans.

Regarding cocoa trade, global exports of cocoa beans and semi-finished cocoa products, measured in bean equivalent, reached 2.36 million tonnes during October to December 2023, representing a decrease of almost 6% compared to 2.5 million tonnes recorded during the same period in the previous season. The decline in trade activities may be a consequence of the supply tightness from top producing countries in West Africa.

A review of price developments on international markets for cocoa beans during the January-March quarter of 2024 is also presented.

Summary of revised estimates

 

Cocoa year
(Oct-Sep)
2022/2023 2023/2024 Year-on-year change
Revised
estimates
Previous
estimates a/
Revised
estimates
(thousand tonnes) (Per cent)
World gross production 5 047 4 449 4 461 – 586 – 11.7%
World grindings 5 073 4 779 4 855 – 218 – 4.3%
Surplus/deficit b/ – 76 – 374 – 439
 
End-of-season stocks 1 767 1 395 1 328 – 439 – 24.8%
Stocks/Grindings ratio 34.8% 29.2% 27.4%

Notes:
a/ Estimates published in Quarterly Bulletin of Cocoa Statistics, Vol. L – No. 1 – Cocoa year 2023/24
b/  Surplus/deficit: net world crop (gross crop adjusted for loss in weight) minus grindings. Totals may differ due to rounding

Statistical information on trade in cocoa beans, cocoa products and chocolate, by country and by region, published in this edition, covers annual data from 2020/21 to 2022/23 and quarterly statistics for the period April-June 2022 to October-December 2023. Details on destinations of exports and origins of imports for leading cocoa exporting countries are also provided.

Caution should be exercised in the interpretation of the data in this issue of the Bulletin as they may be subject to revisions in subsequent Bulletins and reports from the Secretariat.

Copies of the Quarterly Bulletin of Cocoa Statistics, in Microsoft Excel and Adobe PDF formats, can be ordered from the new ICCO e-Shop: www.icco.org/shop or by email: statistics.section@icco.org

Abidjan, 22 May 2024 – The International Cocoa Organization releases the Cocoa Market Report for April 2024. The current report highlights the following insights:

  • Prices during the month of April 2024, have been accompanied by an increasing volatility due to reduced market liquidity and uncertainty about the next crop.
  • After the nearby May-24 contract attained an all-time high on 19 April 2024 of US$12,567 per tonne in London and US$11,878 per tonne in New York, cocoa futures by the end of the month declined by 15% on both markets to US$10,662 per tonne and US$10,050 per tonne in London and New York, respectively.
  • Grindings data published by regional associations for Q1.2024 depict that demand does not seem to neutralize the deficit as they were better-than-expected. Some analysts are of the view that the increase in grindings may be due to panic buying in the chocolate industry as chocolate makers are buying as much as they can before a shortage in supplies occurs. Also due to the forward contracting strategy, manufacturers may currently be covered, and processing may not see an immediate significant decline for the rest of the season.

You can download the complete report by clicking here.

Intervention du Directeur Exécutif de l’ICCO

Conférence Mondiale du Cacao

Bruxelles, le 22 avril 2024

 

 

Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Mesdames et Messieurs en vos rangs, titres et qualités,

Chers Participants,

Je voudrais revenir avec vous ce matin sur le thème principal de la Conférence et sur sa pertinence pour notre Organisation, en particulier son Programme stratégique pour 2024 – 2029 qui a placé l’augmentation du revenu des petits producteurs au cœur de sa stratégie. Nous allons aussi montrer le lien entre ce thème et les divers panels que nous avons programmés demain mardi.

Le thème de notre Conférence « Payer plus pour un cacao durable » doit se comprendre avec son sous-titre « Pour une répartition plus équitable de la valeur ajoutée le long de la chaîne de commercialisation du cacao ».

On peut y distinguer 3 idées-forces : (i) payer plus ; (ii) en lien avec la durabilité ; (iii) tout au long de la filière.

Reprenons-les une par une en essayant de les définir ou de clarifier les concepts.

  1. Payer plus.

Ici nous voulons parler bien sûr du prix payé au petit producteur, c’est-à-dire le prix bord champ ou à la coopérative, selon le cas. Plusieurs points doivent être rappelés ici :

  • Les prix sont bas, et ne sont pas suffisants pour atteindre un revenu décent.
  • Les petits producteurs sont pauvres et ne peuvent pas vivre de leur cacao.
  • Le caco est une monoculture, il constitue très souvent leur seule ressource.
  • Historiquement, les prix ont continuellement baissé, en termes réels. Ici je voudrais ouvrir une parenthèse et rappeler qu’il ne faut pas confondre prix réels et prix en termes nominaux. Un dollar de 2024 ne peut pas être comparé à un dollar de 1980 ou 1990. Encore moins un euro… Il est nécessaire de prendre en compte l’inflation et les variations de taux de change quand on compare les niveaux de prix sur une durée de temps longue.

Alors comment gérer les mécanismes de fixation du prix bord champ payé au producteur, afin de pouvoir l’augmenter ?

Il nous faut distinguer ici, dans un premier temps, les pays où les prix sont règlementés, c’est-à-dire fixés par les gouvernements des pays producteurs, des pays où c’est le marché qui détermine les prix.

Je voudrais préciser ici que la fixation des prix agricoles, et les subventions agricoles en général, sont largement pratiqués dans le monde, directement ou indirectement, y compris dans des économies libérales comme l’Union européenne ou les Etats Unis d’Amérique.

Pendant des décennies, l’Europe, avec la Politique Agricole Commune, a subventionné les agriculteurs européens en fixant des prix intérieurs plus élevés que les prix internationaux. C’était le consommateur européen qui en définitive contribuait au financement de la PAC. Aux Etats Unis, les « Farm Bills » successives apportent différents soutiens aux agriculteurs américains, sous forme de filets de sécurité, de prêts, d’assurance récolte, etc. Ici, ce ne sont pas les consommateurs mais ce sont les contribuables américains qui en définitive financent le système.

Là où les prix sont réglementés, les autorités en charge du secteur du cacao ont très souvent pour objectif déclaré de faire bénéficier les producteurs d’une part substantielle du prix mondial, c’est-à-dire le prix pratiqué sur les marchés internationaux. Elles fixent alors le prix bord champ à un pourcentage élevé, par exemple 70% du prix mondial. On voit donc qu’en réalité la « fixation » du prix est largement tributaire du niveau de prix du marché mondial. Si l’on veut des prix bord champ élevés, il faut des prix mondiaux élevés. Condition nécessaire mais non suffisante comme nous le verrons bientôt.

Pour que les prix mondiaux soient élevés, il faut bien sûr que l’offre soit inférieure à la demande. Il faut donc stabiliser la production, veiller à éviter les excédents, et stimuler la demande, c’est-à-dire promouvoir la consommation du cacao.

La situation actuelle des marchés prouve à suffisance l’impact d’une offre stabilisée à des niveaux inférieurs à la demande. Les prix réagissent en effet plus que proportionnellement aux variations de l’offre. Et parfois beaucoup plus.

Beaucoup se souviendront de la chute des prix de plus de 30% en 2016/2017, due à une augmentation de production d’environ 15%. Nous sommes aujourd’hui dans une situation inverse avec une baisse de production de 10% et des augmentations de prix, bien plus que proportionnelles, qui se situent entre 75% et 200%, selon les comparaisons effectuées.

Dans les pays où les prix ne sont pas réglementés, et où ce sont les marchés qui déterminent les prix, la situation n’est guère différente, et les gouvernements ont tout intérêt à surveiller les mises en marché, et à gérer la production, afin de maintenir les prix hauts.

Sans aucun doute, le panel prévu demain sur la gestion de l’offre nous permettra d’approfondir ces questions.

Je voudrais maintenant préciser que, dans les pays où les prix sont réglementés, la transmission des variations du prix mondial n’est pas toujours automatique et immédiate, ce qui pose bien sûr des problèmes en cours d’année. Dans les systèmes de prix garantis, il faudrait sans doute plus souvent recalculer les prix plutôt que de ne le faire qu’une fois par an. Mais cela a pour conséquence qu’il faut adapter la façon dont on vend à terme, et surtout les volumes couverts par ces ventes à terme, en renouvelant les opérations plus souvent, de façon à coller de plus près aux variations du marché.

S’agissant de la demande, c’est-à-dire la promotion de la consommation, il faut agir à la fois sur les aspects qualitatifs et quantitatifs.

Développer un segment de marché de cacaos à hautes qualités organoleptiques, développer des cacaos premium, permettra de développer des cacaos appréciés par les consommateurs, prêts à en payer le prix. Je suis sûr que demain, plusieurs panels et plusieurs intervenants mettront les questions de  « décommodisation » du cacao et de « segmentation du marché » sur la table des discussions.

Mais au niveau quantitatif également, beaucoup de travail reste à faire pour développer de « nouveaux marchés », des marchés émergents. Les marchés européen et nord-américain sont quasiment saturés, en termes de consommation par habitant, et en termes de démographie. Les nouveaux marchés asiatiques sont l’avenir de la croissance de la consommation mondiale de cacao, car c’est en Asie que seront réunies les 2 conditions pour une croissance de la demande : la démographie, et l’émergence d’une classe moyenne disposant d’un revenu suffisant pour manger des produits chocolatés.

Venons-en maintenant à la deuxième idée-force.

  1. Le lien avec la durabilité.

La production de cacao a un coût élevé en matière environnementale et sociale, et ce coût est rarement intégré dans la valeur du cacao. Il faudrait qu’il le soit. Le panel demain sur le « vrai coût » du cacao nous permettra de discuter cette question en détail.

Par ailleurs, la mise en conformité de la production de caco avec les normes et standards de durabilité sociale et environnementale, tant les normes des pays producteurs, que les normes des pays consommateurs, représente un coût élevé. Ce coût ne devrait pas incomber aux producteurs, il devrait être absorbé par les autres parties prenantes de la filière. Un autre panel demain sur l’impact des politiques et réglementations nous permettra de discuter de cette question importante. Notre message devra être clair : nous aspirons à des prix plus élevés du cacao, à la fois pour améliorer le revenu des producteurs mais aussi pour couvrir les coûts des externalités sociales et environnementales, et les coûts de mise en conformité. En d’autres termes, si l’on veut du cacao durable, il faut le payer à son juste prix, qui doit intégrer l’ensemble des coûts directs et indirects. Comme nous l’a rappelé Sa Majesté la Reine ce matin, les prix et la durabilité sont les deux faces d’une même médaille.

 Passons maintenant à la troisième et dernière idée-force.

  1. La répartition de la valeur tout le long de la filière.

La répartition de la valeur le long de la chaîne de commercialisation, nous le savons, se fait de façon très inéquitable. Hier après-midi, lors d’un événement parallèle organisé par la GIZ avec le bureau d’études Basic, nous avons pu discuter en détail de la répartition des coûts et des marges de chaque acteur de la filière. L’étude de Basic montre que les variations de création de valeur, de coûts et de marges ont principalement lieu aux deux dernières étapes de la chaîne : la fabrication des produits finis chocolatés et la distribution. Alors comment augmenter la part des petits producteurs ?

Je voudrais clarifier ici un point important : il me parait illusoire de demander à l’ensemble des parties prenantes de la filière de réduire leurs marges bénéficiaires au profit des producteurs. Tous vous diront que leurs marges nettes sont très réduites : les collecteurs, les traitants, les grossistes, les exportateurs, les importateurs, les broyeurs, les fabricants de chocolats et de confiseries, les distributeurs…. Aucun ne veut réduire sa part.

La solution n’est pas de demander à chacun de réduire sa part du gâteau. La solution est de produire un plus gros gâteau ! Il nous faut donc créer de la valeur par tonne de cacao, augmenter les prix et les marges de chacun, … et faire payer le consommateur final.

En guise de conclusion : quand je vous annonçais au début de mon intervention que le thème de la Conférence pouvait s’interpréter comme appelant à payer plus aux paysans pour un cacao durable, je pense qu’en réalité, il peut aussi s’interpréter comme un appel aux consommateurs finaux, à payer plus pour un cacao durable.

Je vous remercie.

Abidjan, 15 May 2024The International Cocoa Council, at its 109th regular session, on 26 April 2024, adopted a decision amending Annex “C” of the International Cocoa Agreement (ICA), 2010. This amended “Annex C” replaces the previous version adopted by the Council at its 108th Special Session in October 2023.

 

Countries Share of total exports of the country classified as fine and flavour cocoa
Brazil 100%
Cameroun a/
Colombia 80%
Costa Rica 100%
Dominican Republic 60%
Ecuador 75%
El Salvador 100%
Ghana a/
Grenada 100%
Haiti 10%
Indonesia 10%
Jamaica 100%
Madagascar 100%
Malaysia a/
Nicaragua 80%
Papua New Guinea 80%
Peru 75%
Trinidad and Tobago 100%
Venezuela, Bolivarian Rep. of a/
Vietnam 80%

Notes:
a/ Fine or Flavour cocoa bean exports are present, but the Panel is not able at this time to evaluate and determine a percentage.

ED(MEM) 1245 – Revision of Annex C of ICA 2010 – English

ED(MEM) 1245 – Revision of Annex C of ICA 2010 – French

ED(MEM) 1245 – Revision of Annex C of ICA 2010 – Spanish

ED(MEM) 1245 – Revision of Annex C of ICA 2010 – Russian

Conferencia Mundial del Cacao, Bruselas, 21-24 de abril de 2024

Discurso del Presidente del Consejo del ICCO,

Rafael SORIANO ORTIZ

 

Madame,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Madame la Commissaire,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,

Mesdames et Messieurs en vos rangs, titres et qualités,

Chers Participants,

Chers amis de la presse,

 

C’est un grand honneur pour moi, en ma qualité de Président du Conseil de l´Organisation Internationale du Cacao, l’organe suprême de l´ICCO, au nom de notre Organisation et de ses 51 membres, de vous souhaiter la bienvenue.

L´ICCO a son siège à Abidjan, en Côte d´Ivoire, terre traditionnelle d´hospitalité et pays cacaoyère par excellence. La 5ème Conference Mondiale du Cacao se tient à Bruxelles, en Belgique, terre aussi d´accueil et pays chocolatier par excellence.

La Conférence Mondiale du Cacao est, comme son nom l’indique, l’événement mondial qui regroupe l’ensemble des acteurs du cacao : acteurs publics et acteurs privés ; pays d’origine et pays de destination.

Elle est à l’image de notre Organisation qui se veut la plus inclusive possible, et qui regroupe des membres représentant 95% de la production mondiale et 75% des importations mondiales de cacao.

Comme hispanophone, permettez-moi de continuer à present mon allocution en espagnol, langue aussi officielle de l´ICCO .

Como Presidente del Consejo de la Organización Internacional del Cacao, y junto con todos nuestros miembros, queremos reforzar el ICCO como un foro privilegiado de discusión, diálogo y cooperación de todos los actores, públicos y privados, de la cadena de producción del cacao.

Pero queremos ir más lejos todavía. Ambicionamos ser capaces de alcanzar acuerdos tangibles entre los diferentes actores del sector, y pasar así de las palabras a la acción. Nada ejemplifica mejor este propósito que el lema elegido para esta V Conferencia Mundial del Cacao “Pagar más por un cacao sostenible”. Creo que estaremos todos de acuerdo en que la larga cadena de valor que transcurre desde la recolección de un grano de cacao y que termina en una tableta de chocolate exige una distribución más justa de sus costes y beneficios. Solo de esa manera lograremos asegurar una producción sostenible y luchar eficazmente contra la pobreza endémica de las comunidades cacaoteras.

Quisiera recordar aquí que el objetivo de nuestra Organización, tal y como viene definido en el Acuerdo Internacional del Cacao, y en nuestro Plan de Acción Estratégico 2024-2029, es precisamente el de contribuir al aumento del ingreso de los pequeños productores de manera que se aseguren, al menos, un ingreso vital, que permita el sustento con dignidad de sus familias.

En relación con ese objetivo, no puedo dejar de mencionar la coyuntura internacional de precios. Creo que la situación actual del mercado mundial del cacao, marcada por los precios desbocados de estos últimos meses en las Bolsas de Londres y de Nueva York, nos ofrece una inmensa oportunidad para conseguir mejorar la remuneración que perciben, muy especialmente, los pequeños productores de cacao.

Para ello, necesitamos políticas específicas en los países productores, pero también medidas de apoyo por parte de los países importadores, así como por las grandes empresas del cacao y del chocolate. Sólo juntos conseguiremos afrontar el reto de luchar eficazmente contra la pobreza de los productores. Se necesitan, en definitiva, acciones concretas, pertinentes y sostenibles que favorezcan un aumento de la remuneración de los agricultores como factor imprescindible para la cohesión social.

No hay que olvidar tampoco que la fijación de un precio justo va de la mano de nuestros objetivos comunes de lucha contra la deforestación y de erradicación del trabajo infantil en las plantaciones. En el ICCO creemos que la sostenibilidad económica, medioambiental y social son tres dimensiones entrelazadas e interdependientes. Hace falta pues una visión holística, integral e integradora.

He dicho anteriormente que la coyuntura de precios elevados era una oportunidad, pero nada nos asegura que la situación se mantenga así mucho tiempo. Es, por lo tanto, necesario adoptar medidas que favorezcan la estabilización de los ingresos de los productores. Estas medidas permitirán acompañar los desafíos antes anunciados. Por un lado, la lucha contra la deforestación, incluyendo no solo la trazabilidad del cacao sino también las mejoras de la productividad por hectárea y el desafío científico que suponen determinadas enfermedades endémicas del cacao. Y, por otro lado, la adopción de medidas de protección social que erradiquen el trabajo infantil de las plantaciones.

En definitiva, como creo que es el sentir de todos los presentes, albergo muchas esperanzas en los trabajos que vamos a llevar a cabo en los tres próximos días. Además de las sesiones plenarias, los doce paneles que tendrán lugar a partir de mañana nos permitirán debatir, intercambiar y, ojalá, llegar a acuerdos en cuestiones tan esenciales, entre otras, como: el verdadero precio del cacao; la gestión de la oferta; la expansión de la demanda, principalmente en Asia; las cuestiones relativas al acceso a los mercados; o el reconocimiento del papel esencial que desempeñan las mujeres y los jóvenes en las comunidades rurales. Todos estos paneles contarán con la participación de reconocidos expertos y profesionales, públicos y privados, que representan a toda la cadena de valor del cacao.

Con esta nota de esperanza quisiera así terminar mis palabras. Agradezco muy sinceramente a las autoridades de Bélgica por haber invitado al ICCO a organizar la V edición de su Conferencia en Bruselas, y por habernos acogido en estas magníficas instalaciones. Agradezco también la imprescindible colaboración de nuestros patrocinadores, muy especialmente de Mars Wrigley, patrocinador principal del evento y el mayor fabricante de chocolate en el mundo.

Les deseo a todos ustedes una Conferencia exitosa, discusiones enriquecedoras y conclusiones esperanzadoras para los desafíos de nuestro sector.

Muchas gracias por su atención.

Abidjan, 18 April 2024 – The International Cocoa Organization releases the Cocoa Market Report for March 2024. The current report highlights the following insights:

  • Significant decline in production from the two leading producers i.e., Côte d’Ivoire and Ghana has led prices to rally unabated.
  • With prices at US$7,109 at the start of March 2024, by the end of the month, the nearby contract in London increased by 47% to US$10,455 per tonne while in New York it rose by 44% from US$6,769 per tonne to US$9,729 per tonne.
  • The current backwardation structure of the cocoa market continues to underscore the supply challenges and consequent high prices.
  • While Ghana’s production deficit appears to be structural in nature due to a combination of negative events: the large number of cocoa trees infected with deadly swollen shoot virus disease; illegal mining, which has reduced the number of cocoa farms; ageing trees and unfavourable weather conditions.
  • In Côte d’Ivoire, production shortfall appears to be an isolated short-term event at least for the time being but some recent reports indicate that 25% to 30% of Ivorian farms are infected by CSSVD.
  • With not much change in the fundamentals for the current season, the 2024/25 season will now be the focus on how prices and the balance sheet will evolve.

You can download the complete report by clicking here.

ED(MEM) 1244 – Le BASIC Compliance costs EU and US organic regulations – English

BASIC-TERO_Cost Benefit Analysis Org Regulations_April 2024

ED(MEM) 1244 – Le BASIC Compliance costs EU and US organic regulations – French

ED(MEM) 1244 – Le BASIC Compliance costs EU and US organic regulations – Spanish

ED(MEM) 1244 – Le BASIC Compliance costs EU and US organic regulations – Russian

Abidjan, 14 April 2024 – The International Cocoa Council and subsidiary bodies, including the Consultative Board on the World Cocoa Economy and the Economics and Administration and Finance Committees, will meet from 25 to 27 April, 2024.

This information is restricted to ICCO Members. Please go to Member area for more information.

Timetable of Meetings, 25 – 27 April 2024, Brussels, Belgium

 

MEETING
47th Consultative Board  (Thursday, 25 April)

09:00 – 11:00 Local time

Opening of the 109th International Cocoa Council and 22nd Economics Committee

(Thursday, 25 April – Palais d’Egmont, Brussels, Belgium)

  • 11:00 – 12:30 (Local time) – Council
  • 14:00 – 17:00 (Local time) – Economics Commitee
 25th Administration and Finance Committee* and 109th International Cocoa Council

(Friday, 26 April – Palais d’Egmont, Brussels, Belgium)

  • 09:00 – 12:30 (Local time) – Administration and Finance Committee (*)
  • 14:00 – 17:00 (Local time) – Council
109th International Cocoa Council 

(Saturday, 27 April – Palais d’Egmont, Brussels, Belgium)

  • 09:00 – 12:30 GMT (Local time) – Council
* = It is respectfully noted that the meetings of the Administration and Finance Committee are open to ICCO Member countries only.